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- Marcel Chassard naît dans le 14e arrondissement de Paris. André Flament restitue « une enfance sans histoires et dont il n'y aurait rien à dire sinon qu'elle était toute entière tournée vers le dessin et la peinture ». Il décide de consacrer sa vie à cette vocation lorsqu'à l'âge de treize ans, en 1920, il obtient la plus haute récompense du concours de dessin ouvert par la ville de Paris aux meilleurs élèves de toutes les écoles municipales. En 1921, il entre à l'École des Arts Appliqués Germaine-Pilon où il a pour maîtres Robert Wlérick en sculpture, Jules Chadel (1870-1942) en dessin et Pierre-Paul Montagnac (1883-1961) en décoration
Après un bref passage à l'École nationale des beaux-arts en 1924, lui aussi après que son tempérament se sentit partagé entre la tentation cubiste « qui n'était pour lui qu'une étape »3 et le recentrage vers le classicisme favorisé par les conseils de Pierre Laurens et d'André Favory2, Marcel Chassard entre au service artistique de l'imprimerie Draeger de Montrouge en 1925. Y retournant en 1929 - année de son mariage avec Janine Schmidt - après un service militaire de deux ans au 34e régiment d'aviation Du Bourget, pour travailler avec des artistes comme Jean Piaubert et Victor Vasarely, il fréquente les cours du soir de l'académie Colarossi où il reçoit les conseils d'Othon Friesz. En 1933 - année de naissance de sa fille Colette - il est directeur de la revue Synthèse. Dans le but d'illustrer les publications bibliophiles, il réalise ses premières lithographies chez Fernand Mourlot. Puis il devient directeur artistique et technique de la Revue Le Jardin des Modes en 19362. Pour Claude-Saulvy, « Si les réalités quotidiennes ont contraint Marcel Chassard à exercer un métier, il a su garder, de dix ans chez Draeger, un apport dont son talent a su tirer parti. Et c'est peut-être aux disciplines de la mise en page et des procédés d'impression qu'il doit ses qualités d'équilibre et de construction et aussi cette force tranquille et sûre qui émane de ses tableaux ».
Mobilisé en 1939, alors que ses toiles récentes évoquent des vacances au Pays basque (l'église de Biiatou), en Corrèze (la cascade de Gimel), en Suisse (l'église San Lorenzo à Lugano)5, Marcel Chassard est élève officier de réserve. En 1942, il suit les cours de l'Académie de la Grande Chaumière. Sa première rencontre avec Jean Jansem date de 1945. Dans une amitié durable, les deux artistes vont décortiquer ensemble des paysages, des nus, ainsi que, inversement, un portrait de l'un par l'autre.
Si l'année 1947 inaugure une période de quarante ans d'expositions, l'après-guerre montre un Marcel Chassard toujours en quête d'approfondir ses connaissances, notamment par l'approche de deux maîtres qui n'ont rien de commun sinon de fascinateur : Sandro Botticelli qu'il découvre réellement dans les musées grâce à un voyage en Italie en 1947 et dont les paysages et les portraits lui fournissent un viatique spirituel et matériel absolument nécessaire" ; Lyonel Feininger, dont en 1959 "il étudie passionnément la construction des toiles avec leur chromatisme coloré du prisme". Entre-temps, en 1957, Marcel Chassard rencontre Camille Hilaire dont il publie la monographie avec un texte de Robert Rey.